top of page

Galbe

Le fin galbe d’un sein m’est rarement plus doux -
D’autant s’il est issu des courbes de ma belle -
Que lorsqu’il épouse les contours de ma joue...
Je suis alors bercée par un son que martèle

Le cœur fort valeureux qui a fondu pour moi ;
Puis sur moi, promptement, avec un aplomb tel
Que le mien trop envieux s’adonna au plagiat.
Et les deux substances se mêlèrent avec zèle :

Ainsi certains matins, je me souviens de songes
Dont je pourrais jurer qu’ils sont de mon aimée
Et si mon air se froisse, un peu comme une éponge

Le mal-être se lit sur ses traits renfrognés.
Je ne peux plus me perdre ou pas tant qu’elle est là :
Quiconque me cherche me trouve dans ses bras.

© Copyright
bottom of page